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SOMMET DAKAR 2 | Le Gabon partage ses objectifs



Les chefs d’État de Centrafrique Faustin Archange Touadéra, de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi, de la Guinée-Bissau Umaro Sissoco Embalo, du Burundi Évariste Ndayishumiye, la vice-présidente du Gabon Rose Christiane Ossouka Raponda, le chef du gouvernement du Maroc Aziz Akhannouch et le Premier ministre des Comores Bianrifi Tharmidhi ont témoigné de la manière dont des investissements pertinents ont transformé le secteur agricole de leurs pays.

Animant une session mercredi au Sommet Dakar 2 sur « Nourrir l’Afrique », ils ont rappelé que ces importants investissements étaient essentiels pour assurer la sécurité alimentaire de leurs citoyens et créer des emplois pour les femmes et les jeunes.

Le Sommet Dakar 2 – qui s’est tenu sur le thème « Nourrir l’Afrique : souveraineté alimentaire et résilience » – a été une occasion pour ces chefs d’État de faire le point et de partager leurs expériences sur leurs politiques agricoles respectives. S’exprimant souvent avec passion, ces dirigeants, pour beaucoup nés de parents agriculteurs et éleveurs, ont évoqué les efforts qu’ils déploient pour développer le secteur agricole. Ils n’ont pas manqué de lancer un appel au pied aux investisseurs privés et aux institutions financières pour les aider à développer ce secteur dont dépend la sécurité alimentaire et nutritionnelle de leurs populations.

Pour le Gabon, l’objectif principal est de réduire les importations alimentaires de 50 %. « Le Gabon a une biodiversité exceptionnelle mais paradoxalement, le secteur agricole ne représente que 5 % du PIB et le pays importe près de 450 milliards de francs CFA de produits alimentaires et 20 % de la population est employée dans le secteur agricole », a analysé la vice-présidente du pays, Rose Christiane Ossouka Raponda. Elle a annoncé que le gouvernement voulait renverser la tendance et permettre à l’agriculture de contribuer davantage à la constitution du PIB et à long terme exporter des produits agricoles transformés sur place. 

Lançant un « vibrant appel à tous les partenaires qui œuvrent dans le secteur alimentaire à venir au Gabon », Rose Christiane Ossouka Raponda a indiqué que le gouvernement avait mis en place des mesures pour améliorer le climat des affaires avec des avantages fiscaux et douaniers. « Une loi d’orientation a été mise en place qui stipule que pour accéder au marché local, 50 % des produits agricoles doivent être locaux, l’objectif étant de faire en sorte que la contribution du secteur agricole dans la formation du PIB passe de 5 % à 20 % et que les importations soient réduites de 50 % », a-t-elle indiqué.

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