Lors d’une réunion qui s’est tenue juste avant les fêtes de fin d’année, le conseil d’administration de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) a approuvé un financement de 125 milliards FCFA (197,7 millions $) pour stimuler le développement dans la zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad).
L’information partagée à travers un communiqué rendu public la semaine passée souligne que la Banque compte favoriser la création d’emplois dans les secteurs de l’agro-industrie, du tourisme et de la finance.
On sait en outre que concernant l’agro-industrie, un secteur que la BDEAC s’est engagée à soutenir dans son Plan stratégique Azobé pour la période 2025-2027, il sera notamment question de financer la modernisation des infrastructures agricoles, et soutenir les PME actives.
L’objectif est de réduire les importations de produits locaux. Car, la zone importe actuellement l’équivalent de 2000 milliards FCFA de produits chaque année, selon la BDEAC.
Les fonds destinés au tourisme permettront pour leur part renforcer le dynamisme de ce secteur qui constitue un catalyseur du développement socio-économique à travers les emplois directs et indirects qu’il génère. Il favorise également la libre circulation des personnes et des biens, un facteur clé de l’intégration sous-régionale.
S’agissant de la finance, il s'agira de promouvoir l’inclusion financière, d'améliorer l'accès aux services bancaires et de soutenir le développement du secteur financier régional. Ce qui devrait permettre de stimuler l'activité économique et favoriser l'entrepreneuriat.
Toujours dans le communiqué, la BDEAC a noté que son principal objectif, en consacrant 125 milliards FCFA à ces secteurs clés de l’économie régionale, est d'augmenter le taux de croissance de la Cemac de 2,6% en 2024 à 3,2% en 2025, selon les prévisions de l'institution chargée du financement du développement dans la zone.
Rappelons qu’au mois de mai dernier, la BDEAC a tenu son Assemblée Générale. « Une occasion cruciale pour discuter des défis et des opportunités liés au développement régional », a-t-on rapporté.
Les représentants des États membres de la CEMAC ont eu ainsi l’opportunité de débattre en profondeur des questions stratégiques concernant l'avenir de la banque et de prendre des décisions importantes pour renforcer son rôle en tant que moteur de croissance économique et d'intégration sous-régionale.
