Le nombre d’entreprises créées au Gabon a connu une hausse sensible ces derniers mois. Rien que pour les mois d’aout et septembre, le pays a enregistré une augmentation significative de la création d’entreprises, avec une hausse de 74% par rapport à l’année précédente, selon un rapport de l’Agence Nationale de Promotion des Investissements (ANPI).
D’après toujours le rapport de l’Agence Nationale de Promotion des Investissements, 55% des nouvelles entreprises ont été lancées par des jeunes gabonais, dont la tranche d’âge varie de 21 à 40 ans, principalement dans les secteurs du commerce, de l’hébergement, de la restauration et de la construction.
Au total, 2 149 nouvelles entreprises ont été créées en 2024, contre 1 236 l’année précédente, soit une augmentation de 74%. Cet écart considérable témoigne d’un accroissement important dans le domaine entrepreneurial au Gabon.
L’ANPI qui a indiqué que les nouvelles autorités de la République s’activent pour promouvoir l’entrepreneuriat.
Ainsi, plusieurs réformes ont été mises en place, notamment la réduction des frais administratifs pour les démarches de création. Désormais, toute entreprise individuelle peut être créée pour 50 000 FCFA, contre 85 000 FCFA auparavant.
Pour la constitution d’une SARL, les frais sont passés de 132 000 FCFA à 85 000 FCFA.
En ce qui concerne la facilitation numérique, une réforme majeure a été adoptée avec la mise en place du guichet numérique de l’investissement (GNI), une plateforme en ligne permettant de simplifier les démarches de création d’entreprise.
Selon les administrateurs de l’ANPI, cette innovation a considérablement raccourci les délais de création de 30 jours à 3 jours en moyenne, tout en diminuant les coûts indirects tels que les frais de transport ou l’impression de documents.
« Grâce à ces initiatives, le Gabon a amélioré son classement parmi les nombreux pays évalués pour la facilité de création d’entreprises, obtenant un score de 87 points sur 100 selon le rapport Doing Business. Cela témoigne de l’ambition du pays de s’affirmer en tant que moteur majeur du développement économique de la sous-région »
, a-t-on aussi fait savoir suite à la publication du rapport de l’ANPI.