A l’occasion de la Journée africaine de la statistique, les autorités gabonaises sont revenues sur les réalisations du pays dans le domaine de la production statistique et de l’exploitation des données chiffrées. Ils ont aussi réitéré leur volonté de promouvoir une gouvernance des données au service de la dynamisation de l’économie et d’un système éducatif performant.
Le Vice-Premier ministre en charge de la Planification et de la Prospective, Alexandre Barro Chambrier, a saisi l’occasion pour saluer les efforts effectués par le Gabon en matière de statistique. A noter que le thème retenu cette année pour la célébration de la 34e Journée Africaine de la Statistique a été : « Soutenir l’éducation en modernisant la production de statistiques adaptées à ses besoins ».
Et selon le membre du gouvernement, ce thème trouve une résonance particulière au Gabon car « il sert de force de rappel à nos partenaires, producteurs et utilisateurs de données, ainsi qu’à nos concitoyens, pour qu’ils prennent conscience de l’importance des statistiques dans la réalisation des objectifs assignés à notre système éducatif ».
Explication a aussi été donnée que la communauté africaine de la statistique célèbre la Journée africaine de la statistique dans le but de sensibiliser le public à l’importance des statistiques dans le développement social et économique du continent.
La décision de célébrer l’ASD le 18 novembre de chaque année a été prise par la vingt-cinquième session de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et la seizième réunion des ministres africains responsables de la planification et du développement économiques en mai 1990. Depuis lors, la journée a été célébrée dans toute l’Afrique avec des thèmes variés.
La Banque africaine de développement (BAD), la Commission de l’Union africaine (CUA) et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), en étroite collaboration avec les États membres, ont coordonné le processus menant à la sélection du thème de l’ASD en 2024.
La journée de célébration a aussi été une opportunité de mettre en avant le constat selon lequel les données sont devenues le nouveau carburant, et toute organisation capable de les collecter, de les traiter et de les utiliser efficacement sera non seulement en mesure de prendre des décisions éclairées pour l’avenir, mais aussi de concentrer ses efforts sur l’innovation et l’efficacité de ses performances.
C’est l’une des raisons pour lesquelles la Vice-Primature en charge de la Planification et de la Prospective a récemment créé l’Institut National de la Statistique (INSTAT). Cet Institut vise à renforcer la gouvernance et les capacités de production des statistiques de notre pays, en regroupant et en coordonnant les compétences et les ressources nécessaires pour répondre aux besoins croissants de données fiables et actualisées. En appui à ce qui précède, il a été créé en octobre dernier une direction centrale des statistiques et des études au sein de chaque département ministériel.