Le Haut Conseil pour l’Investissement (HCI) a organisé du 12 au 15 Novembre 2024 au siège de l'ANPI-Gabon une série de rencontres portant sur les dix indicateurs de l'outil B-Ready de la Banque mondiale, en présence des représentants des administrations et des différentes parties prenantes dans l’amélioration du climat des affaires au Gabon.
Selon les organisateurs, ces rencontres s’inscrivent dans l’implémentation et le suivi des réformes de ce nouvel outil présenté en septembre dernier par les experts de la Banque mondiale. Lesdits indicateurs de notation de B-Ready comprennent la création d’entreprises, l’implantation des entreprises, les services d’utilité publiques, l’emploi, les services financiers, le commerce international, la fiscalité, le règlement des litiges, le marché et la concurrence et l’insolvabilité des entreprises.
Pour rappel l’outil « B-ready » intervient en remplacement du baromètre « Doing Business » que la Banque mondiale a mis fin en 2021. Lors de la séance de présentation du nouvel outil, au mois de septembre dernier au siège de l’ANPI-Gabon, en présence de Ghislain Moandza Mboma, Directeur Général et Secrétaire Permanent du Haut Conseil pour l’Investissement (HCI), ainsi que des représentants de l’Administration, les experts ont souligné que « ce nouveau système de notation comprend plusieurs indicateurs et permet de mieux évaluer et d’améliorer le climat des affaires du pays.
Il a aussi été indiqué à cette occasion que la mission de la Banque mondiale s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement du gouvernement dans l’amélioration du climat des affaires, de l’investissement et de l’efficacité des services publics. Il a aussi été rappelé que le secteur privé est à l’origine d’environ 90 % des emplois dans les pays en développement, de 75 % des investissements et de plus de 70 % de la production.
Mais dans un monde confronté à son taux de croissance le plus faible depuis trois décennies, ce moteur essentiel de l'activité économique peine à reprendre pied sur des bases solides. Pour prospérer, le secteur privé doit pouvoir s’appuyer sur un environnement porteur.