Le 20 juillet dernier s’est tenue la réunion de Conseil d’Administration de l’ANPI-Gabon, l’agence chargée de promouvoir les investissements et la création d’entreprises dans le pays. C’est le troisième Conseil d’Administration organisé depuis la prise de fonction de Ghislain Moandza Mboma en sa qualité de Directeur Général.
Selon la note d’information par l’ANPI-Gabon, les travaux ont été présidé par Aimé-Popa N’Tzoutsi Mouyama , Président du Conseil d’Administration. L’ordre du jour de cette session a porté sur l’examen de la clôture des comptes de l’exercice 2021 et l’affectation du résultat de cet exercice ainsi que l’exécution budgétaire de l’exercice 2022 et les réformes à entreprendre pour rendre l’ANPI plus performante.
La note d’information a également permis de savoir que durant l’exercice 2021, l’ANPI-Gabon a mené à bien le démarrage du projet agricole de Souba (Haut-Ogooué) et a accompagné le processus de sélection de l'investisseur aujourd'hui en charge de l'aménagement de la Zone Agricole à forte Productivité (ZAP) de Andem (Estuaire) dans le cadre de la stratégie de substitution des importations.
Dans le secteur de l’énergie, l’ANPI-Gabon a accompagné le Groupe Al Sharif et la SEEG à travers la signature d’un contrat visant à améliorer le poste source de Moanda. On sait également que le Conseil d’Administration s’est félicité des dispositions prises par la Direction Générale pour le maintien de la continuité du service public de formalisation des entreprises et a adopté le budget 2023 réaménagé.
A remarquer aussi que l’agence a multiplié ces dernières années les contacts avec les les pays partenaires et les investisseurs potentiels. Dernièrement, par exemple, une séance de travail entre le Directeur Général de l’ANPI-Gabon et une délégation d’investisseurs coréens a eu lieu. Les échanges ont porté sur leur vif intérêt pour les secteurs-clé tels que l’agriculture, l’énergie et le transport.
A cet effet, l’ANPI-Gabon s’est engagée à faciliter les rencontres avec les autorités compétentes locales pour la signature d’un MOU. “Le but de ce partenariat serait de favoriser l’essor de l’agriculture par le développement des projets de production locale de manioc, de pommes de terre et de l'aquaculture de tilapia”, a-t-on indiqué avant d’ajouter que toute la chaîne de valeur allant de la production à la transformation sera développée en faisant appel à des technologies innovantes éprouvées en Corée du Sud.
