Le Gabon pris des mesures afin que 250 000 hectares de terres agricoles puissent être exploités par les investisseurs. L’information est mentionnée dans le rapport économique ‘’Yearbook Gabon 2022–2023’’ édité par l’Agence nationale pour la promotion des investissements du Gabon (ANPI). Cette dernière qui a aussi souligné que les espaces sont déjà aménagés et prêts à être remis aux potentiels investisseurs.
Mais ce n’est là qu’une partie des terres prévues pour booster le secteur de l’agribusiness car, dans le cadre de sa politique visant l’autosuffisance alimentaire, le Gabon a décidé de mettre en valeur plus de 560 000 hectares de terres arables aménagées au sein des zones agricoles pour une exploitation intensive des filières végétales et animales.
On sait en outre que l’État gabonais prévoit de mettre à disposition des investisseurs des parcelles faisant entre 8000 et 10 000 hectares chacune, pour développer à la fois les cultures vivrières et celles destinées à l’exportation selon le ministère de la Promotion des investissements.
L’agence Ecofin, citant également le rapport économique, a rappelé que 5 zones agricoles à forte productivité ont été créées en octobre 2020 dans le but de réduire les importations de produits alimentaires qui coutent chaque année près de 550 milliards FCFA. Situées dans les localités de Kango et Andeme dans la province de l’Estuaire, Idemba et Mboukou dans le Ngounié, et Bifoun-Abanga dans le Moyen-Ogooué, ces zones sont destinées à promouvoir les cultures vivrières (banane, manioc, maïs, riz, soja, etc.), de même qu’à développer l’élevage (avicole et porcin) à grande échelle.
Enfin, du côté du ministère de l’Agriculture, on a fait savoir que 2 millions d’hectares de terres cultivables ne sont pas encore attribuées sur les 5,2 millions d’hectares dont dispose le Gabon. « Le Gabon ambitionne de réduire de 50% ses importations à l’horizon 2025 et d’exporter des produits alimentaires, notamment vers les pays de la CEMAC. Pour atteindre cet objectif, il a développé des zones agricoles à forte productivité (ZAP) et mis en place le ‘’programme Graine’’. L’objectif est d’atteindre une production de 20 000 tonnes de riz, 200 000 tonnes pour le maïs et le soja, 51 000 poulets de chair et près de 18 000 porcs, 40 000 bovins et 100 000 caprins et ovins », a aussi indiqué ce département.
