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ART ET CULTURE | Un créneau plein de potentiel



Autant au niveau local qu’à l’international, on assiste à une montée en puissance du business de l’art et de la culture, notamment auprès de la jeunesse. Certains secteurs, notamment le cinéma et l’audiovisuel, connaissent un véritable boom, positionnant certains pays comme des références culturelles à l’échelle mondiale. Pour le Gabon, des efforts sont encore à déployer.

Le Nigéria, par exemple, figure parmi les pays déjà largement reconnus à l’international. En quelques années, la musique « Naija » et le phénomène « Nollywood » sont devenus des références globales suscitant une vague d’intérêt croissante auprès du public. C’est aussi le cas de la Côte d’Ivoire avec son écosystème rap et le mythique « Coupé décalé »  qui ont dépassé les frontières du continent.

Il y a aussi la République Démocratique du Congo (RDC) qui a pu propulser sur la scène internationale ses stars telles que Koffi Olomidé ou Fally Ipupa. Ces derniers ont imprégné de leur influence l’écosystème culturel européen contribuant ainsi à la promotion de la culture congolaise au-delà des frontières. Des artistes de l’Afrique de l’Ouest comme Didi B et KS Bloom sont aussi devenus des têtes d’affiche de premier plan tout comme certaines émissions télévisées comme « Ma famille » ou « Les Bobodiouf ».

Pourtant, malgré leur influence majeure et largement reconnue sur le monde de la culture et de l’art, le business de l’art et de la culture africain n’est pas encore suffisamment développé. Et pour cause, en dehors de grandes figures connues au-delà des frontières ou de certains outsiders ayant bénéficié de la visibilité permise par l’essor du numérique et le potentiel de viralité des réseaux sociaux ; de nombreux artistes évoluent encore dans le secteur informel, par manque d’accompagnement ou de moyens.

On estime que les Etats Africains accordent entre 0,3 et 0,4% de leurs budgets à la culture. Bien que certains organismes mettent en place des programmes de financement et d’accompagnement des acteurs, le rôle des investisseurs privés reste capital afin de dynamiser le secteur qui se relève difficilement après avoir été fortement impacté par la crise de la Covid 19. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les autorités gabonaises ont lancé des événements comme « La Nuit des Talents ».

« De véritables besoins matériels et financiers existent afin d’apporter le cadre et la structure nécessaires à la promotion de la culture africaine, de participer à l’émergence des acteurs locaux en fournissant la visibilité, le réseau et les outils numériques et technologiques qui permettront d'accroître leur visibilité, et, plus globalement, d’accompagner le développement des différentes initiatives », a constaté, pour sa part l’agence d’information Ecofin.

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