Le groupe émirati Trojan est bien positionné dans le cadre du projet gabonais de construction d’une une ligne ferroviaire reliant Port-Gentil aux mines de fer de Belinga.
Le projet ferroviaire a été présenté le 21 novembre par le ministre gabonais des Travaux publics au Haut-commissaire de Grande-Bretagne au Gabon, le Dr Christian Dennys-McClure, ainsi qu’à Ahmed Al Zaabi du groupe émirati Trojan. Il a été souligné à cette occasion que Libreville est en train de mobiliser d’identifier les partenaires et de mobiliser les ressources pour ce projet prioritaire.
« Le Gabon envisage de construire une nouvelle voie ferrée pour relier le site minier de Belinga à Port-Gentil, pôle économique du pays. Le tracé de cette ligne ferroviaire qui permettra d’évacuer le minerai de fer devrait traverser les localités de Makokou, Ovan, Koumameyong, Lalara, Ndjolé et Lambaréné », a -t-on indiqué du côté du ministère des Travaux publics et des Infrastructures qui note aussi que le corridor retenu a le double avantage de désenclaver les localités citées supra, et de créer une liaison directe entre Libreville et le chef-lieu de la province du Moyen-Ogooué.
Un autre avantage du projet, selon toujours le communiqué diffusé, se situe au niveau du nouveau segment Ndjolé-Port-Gentil, qui offrira la possibilité à d’autres trains minéraliers et opérateurs miniers d’évacuer leurs productions par la plateforme portuaire de Port-Gentil. Découvert en 1955, le gisement de fer de Belinga couvre une superficie de 4 500 km2 avec des réserves estimées à 1 milliard de tonnes pour une teneur d’environ 65%. La phase d’exploration a été officiellement lancée le 16 octobre dernier à Makokou par le groupe australien Fortescue Metals. Cette phase qui va nécessiter un investissement de 90 millions USD (environ 58,8 milliards FCFA), va durer trois ans.
Quant au groupe émirati Trojan, considéré comme bien positionné dans le cadre de la réalisation de ce projet, on sait qu’il possède une filiale dédiée aux grandes infrastructures, le NPC (National Projects & Construction). Le groupe contrôle d’autres entreprises qui pourraient intervenir dans le projet : Royal Advance Electro-Mechanical, spécialisée dans les travaux électromécaniques, Hitech Precast & Block Works Factory, spécialisée dans les produits en béton, et Al Maha Modular Steel Structures, spécialisée dans la fabrication de structures en acier.
