La Banque africaine de développement (BAD) et l’Institut mondial de la croissance verte (GGGI) ont publié un rapport commun analysant l’état de préparation à la croissance verte de sept pays africains : Gabon, Maroc, Tunisie, Kenya, Rwanda, Sénégal et Mozambique.
Le rapport conjoint a été lancé en marge de la Semaine africaine du climat, à Libreville, au Gabon ((29 août-2 septembre). L’étude évalue l’état et les tendances de la croissance verte ainsi que le degré de préparation des pays africains à la transition vers la croissance verte en fonction d’un certain nombre de paramètres. Elle formule également des recommandations à l’attention des pays couverts par le rapport.
Malle Fofana, directeur Afrique et chef des programmes au GGGI, a déclaré : « Notre étude conjointe intitulée “La croissance verte dans le contexte de la mise en œuvre des CDN, SLT et ODD en Afrique”, qui évalue l’état et le degré de préparation de la mise en œuvre de la croissance verte, met en évidence des informations clés et précieuses pour nos États membres. »
Le rapport montre que les pays africains font preuve d’un engagement politique croissant en faveur de la croissance verte. Les gouvernements soutiennent activement les Objectifs de développement durable des Nations unies et les Contributions déterminées au niveau national dans le cadre de l’accord de Paris. Le Kenya, le Maroc et la Tunisie, en particulier, ont inscrit dans leur constitution le droit des citoyens à un environnement propre et sûr ainsi que d’autres droits connexes. Le Rwanda, le Kenya, le Maroc, le Sénégal et le Mozambique ont adopté des stratégies nationales de croissance verte et de résilience économique face au changement climatique.

Il existe une marge de progression dans les neuf catégories de préparation à la croissance verte que le rapport évalue, en particulier les aspects juridiques et réglementaires, le financement, la recherche et le développement, les capacités humaines, ainsi que le suivi et la production de rapports.
