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DIOCESE DE LIBREVILLE | Opération déguerpissement



Selon La Croix Afrique, le diocèse de Libreville a démarré depuis une quinzaine de jours le déguerpissement de la Vallée Sainte-Marie. Il s’agit d’un ensemble de terres dont il détient les titres fonciers et qui sont occupées, depuis plusieurs décennies, par des squatters.

Le diocèse de Libreville a entrepris de récupérer certains de ses terrains sur lesquels se sont installés, depuis de longues années, des tiers. Ces terres, dont le diocèse de Libreville affirme être le propriétaire puisqu’il en détient les titres fonciers, englobent l’archevêché et ses environs. 

« Pour le bien de l’Église et pour l’intérêt supérieur de sa mission pastorale et humaine dans l’archidiocèse de Libreville, depuis deux ans, une campagne de sensibilisation a été menée auprès des occupants illégaux de la Vallée Sainte-Marie », a expliqué le père Serge-Patrick Mabickassa, chargé de communication de diocèse de Libreville dans un texte publié sur le site Internet du diocèse le 10 septembre.

Certaines familles qui habitent ces lieux sont celles d’anciens travailleurs de l’Église. Selon elles, leur installation aurait été autorisée, dans les années 1980, par Mgr André Fernand Anguilé, alors archevêque de Libreville.

Mais le diocèse de Libreville soutient que le procureur de la République a été avisé de ces déguerpissements et plusieurs rencontres ont été organisées entre l’huissier chargé du dossier et les intéressés. En outre, « des notes d’information ont été publiées et adressées aux uns et aux autres, dans le but de préparer l’opération de casses et de déguerpissements qui a lieu actuellement à la Vallée Sainte-Marie ».

Mais les familles menacées d’expulsion ne l’entendent pas de cette oreille. Certaines refusent de quitter les lieux, d’autres demandent à être dédommagées puisqu’elles ont investi sur les lieux. Les occupants de ces terres de l’Église demandent même l’intervention du chef de l’État gabonais Ali Bongo Ondimba.
De leur côté, les autorités du diocèse de Libreville soulignent qu’elles ne sont pas « fermées à la négociation, en ce qui concerne ceux qui désirent établir des contrats de bail, mais elles restent fermes sur leur position face à ceux qui optent pour le bras de fer sur le domaine foncier de l’Église ».

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