Le Vice-Président du Gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, a présidé ce 21 juillet 2025, la séance marquant l'ouverture des conférences budgétaires, en présence des membres du Gouvernement et de leurs différents collaborateurs. Les assises, prévues s'achever le 24 de ce mois, sont principalement axées sur les recettes de l'État et vise l'élaboration de la loi de finances 2026.
Les réunions de cadrage budgétaire constituent une phase déterminante de la préparation budgétaire. Elles permettent d’évaluer les priorités sectorielles, d’ajuster les hypothèses macroéconomiques, et de fixer les plafonds indicatifs de dépenses pour chaque ministère. Elles visent également à garantir la cohérence entre les objectifs de politique publique et les contraintes de soutenabilité budgétaire, dans le cadre d’une gestion axée sur les résultats.
Selon les explications fournies, l'exécutif gabonais a choisi d'appliquer une nouvelle approche qui met l'accent sur la transparence, la responsabilité et la performance, avec pour objectif : mettre un terme aux ajustements budgétaires et améliorer considérablement le niveau de vie des gabonais. Pour le ministre d'Etat aux Finances, Henri Claude Oyima, cette approche budgétaire est nécessaire pour répondre aux défis économiques et sociaux. Le gouvernement entend faire du budget 2026 un outil stratégique au service de la transformation économique et sociale du Gabon, a-t-on aussi indiqué.
Les principaux points de cette stratégie sont une mobilisation renforcée des recettes propres, avec un objectif de croissance économique hors pétrole d'au moins 5%, une priorisation rigoureuses des dépenses publiques, avec un ciblage clair sur les secteurs à fort impact économique et social, et une gestion disciplinée et transparente des finances publiques avec un accent sur la responsabilité et la performance. "Les travaux de cadrage se poursuivront dans les prochains jours, avant la tenue des réunions, prélude à l’adoption du projet de loi de finances en Conseil des ministres, puis son dépôt au Parlement", a laissé entendre un cadre du Ministère chargé de l'Economie et des Finances.
"Les réunions de cadrage 2025-2026 s’appuient sur un cadrage macroéconomique actualisé, tenant compte des prévisions de croissance du PIB, des projections de recettes fiscales et des objectifs de réduction du déficit budgétaire. Le gouvernement prévoit une croissance économique de l’ordre de 3,8 % en 2026, sous l’effet combiné de la reprise dans les secteurs hors pétrole (agriculture, bois, BTP) et des investissements publics ciblés",
a commenté pour sa part un média économique régional.
