Le bassin du Congo, haut lieu de la biodiversité et puits de carbone vital t essentiels à la subsistance de plusieurs millions de personnes, est menacé par la déforestation, l'exploitation forestière illégale, l'agriculture, l'exploitation minière et la dégradation. Mais un nouveau modèle de gestion intégrée des forêts est en train d'émerger, sous la houlette d'Olam Agri, certifiée FSC, en collaboration avec Kamba African Rainforest Experiences et des ONG de conservation la Wildlife Conservation Society (WCS).
Selon Olam Agri, ce partenariat démontre que la conservation et la croissance économique peuvent coexister, favorisant ainsi la préservation de la biodiversité et le développement économique local. Rappel a aussi été fait qu'une étape importante pour ce modèle de gestion intégrée des forêts a été franchie en 2022 lorsqu'Olam Agri est devenue la première entreprise en Afrique à réaliser un projet certifié par le Forest Stewardship Council (FSC).
"La certification de projet FSC confirme que tous les matériaux forestiers utilisés pour construire le restaurant proviennent de sources certifiées et gérées de manière responsable. Cela montre que la certification FSC va au-delà du bois pour renforcer l'utilisation responsable des terres, promouvoir la durabilité et encourager les partenariats multisectoriels",
a-t-on également fait savoir.
Pour Vincent Istace, Directeur RSE (Responsabilité sociale des entreprises) chez Olam Agri, cette réalisation a été possible grâce à une collaboration fructueuse avec WCS. Ce projet est présenté comme conforme à la norme de gestion forestière du FSC et encourage les gestionnaires forestiers certifiés à étendre la protection de la forêt au-delà des zones certifiées par le biais de la coopération et du partenariat.
"Ce projet reflète notre partenariat de longue date avec WCS. Nous travaillons ensemble avec WCS depuis plus de 25 ans, et même avant notre certification FSC, nous nous sommes activement engagés avec WCS, un partenaire crucial dans nos efforts de conservation".
A savoir que les normes et politiques du FSC prévoient une protection accrue de la biodiversité, exigeant des gestionnaires forestiers certifiés qu'ils sauvegardent les zones à haute valeur de conservation et les services écosystémiques essentiels. Depuis la création du Parc National de Nouabalé-Ndoki (Congo) en 1993, Olam Agri s'est associée à WCS et au ministère de l'économie forestière pour protéger la faune et la flore. Olam Agri soutient le projet de gestion des écosystèmes périphériques du parc qui couvre plus de 1,5 million d'hectares. Ce projet fait appel à des écogardes, à la biosurveillance et à l'engagement des communautés pour protéger la faune du braconnage illégal, sauvegardant ainsi plus de 24 000 gorilles et 6 000 éléphants de forêt.
Mais il faut aussi espérer que le programme se poursuive suite à l'annonce d'Olam Group Limited (OGL) de céder sa participation restante de 64,57 % dans Olam Agri, sa filiale spécialisée dans les produits agricoles à Saudi Agricultural and Livestock Investment Company (SALIC), filiale de Public Investment Fund (PIF), fonds souverain d’Arabie saoudite. Officialisée il y a quelques semaines par le groupe singapourien présent dans plusieurs pays africains, dont le Gabon, la transaction se déroulera en deux étapes. Dans un premier temps, Olam Group vendra 44,58 % de sa participation dans Olam Agri à Salic pour environ 1,78 milliard de dollars.