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« UNE SI LONGUE LETTRE » | En mode avant-première

Ce mercredi 26 février, la salle Canal Olympia Pissy a programmé l’avant-première du film « Une si longue lettre », réalisé par Angèle Diabang et qui marque aussi le retour à l’écran du comédien gabonais Serge Abessolo.


Ce mercredi 26 février, la salle Canal Olympia Pissy a programmé l’avant-première du film « Une si longue lettre », réalisé par Angèle Diabang et qui marque aussi le retour à l’écran du comédien gabonais Serge Abessolo. Sélectionné en compétition officielle dans la catégorie “Perspectives” du Fespaco 2025 à Ouagadougou, le film, adapté du roman culte de Mariama Bâ, a conquis le public venu en nombre.


Portée par un duo d’acteurs magistral, Amélie Mbaye (Ramatoulaye) et Serge Abessolo (Modou Fall), les critiques sont unanimes sur le fait que cette adaptation retranscrit avec justesse la douleur, la résilience et la quête de liberté d’une femme confrontée à l’abandon et aux traditions. La performance des comédiens a été particulièrement saluée, notamment la puissance d’interprétation d’Amélie Mbaye et la complexité du rôle incarné par Serge Abessolo.


Avec une mise en scène épurée et une photographie soignée, Angèle Diabang signe un hommage fidèle à l’œuvre originale, tout en lui apportant une touche contemporaine. L’accueil chaleureux du public et les échanges après la projection confirment l’importance et l’actualité du message porté par « Une si longue lettre ». Le film poursuit son parcours au Fespaco 2025. «  La 29e édition du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou accueillera l’adaptation très attendue du classique de la littérature africaine Une si longue lettre de Mariama Bâ », ont relayé nombre de médias panafricains et hexagonaux.


A savoir que le projet de ce film trouve ses racines dans l’expérience personnelle d’Angèle Diabang. Elle découvre d’abord l’œuvre pendant sa scolarité. Puis, touchée par la force du récit, elle décide de le porter à l’écran. La réalisatrice estime que cette œuvre, qui traite de la condition féminine et de l’émancipation, garde toute sa pertinence aujourd’hui. Par ailleurs, elle souhaite transmettre les messages du roman aux nouvelles générations à travers le médium du cinéma. Elle a aussi voulu avec ce long métrage renouveler l’approche du texte en mettant l’accent sur la solidarité féminine plutôt que sur la seule question de la polygamie.


Enfin, pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore la réalisatrice, rappelons que c’est après une formation internationale entre le Sénégal, la France et l’Allemagne qu’Angèle Diabang a tracé son chemin dans le cinéma africain. D’abord monteuse, elle est passée derrière la caméra en 2005. Son parcours est ensuite jalonné de réussites, notamment avec le documentaire « Sénégalaises et Islam » (2007). Sa société de production Karoninka, créée en 2006, devient un tremplin pour les jeunes talents du cinéma. Son engagement se manifeste également dans la composition de ses équipes, constituées majoritairement de femmes. Plusieurs distinctions jalonnent son parcours, dont le Poulain de bronze au Fespaco 2019.

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