Le Ministre des Comptes publics, Charles M'Ba, a présidé la semaine dernière, à l’hôtel Radisson Blu de Libreville, l'ouverture de la journée de débat « Capital Market Day », organisée par One Africa Forums en partenariat avec Perenity Software, sous l’égide de la Commission de Surveillance du Marché Financier de l'Afrique Centrale (COSUMAF).
Selon les explications fournies par les organisateurs, cet événement, le temps d'une journée, a réuni les principaux acteurs des marchés financiers de la zone CEMAC autour de thématiques cruciales pour le développement économique régional.
On sait en outre que le membre du gouvernement de la Transition a également pris part, d'une manière active, à l'un des panels organisés dans le cadre de cette journée, sous le thème : « Regards croisés sur les grands enjeux des marchés financiers africains ».
Cette rencontre dont les enjeux sont liés à la gouvernance, la réglementation, la mobilisation de l’épargne publique, ainsi que l’impact de l’innovation et de la finance verte, s'inscrit dans un contexte de la transformation économique majeure pour la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale.
Il a aussi été souligné à l’occasion des échanges la nécessité pour le Gabon de mobiliser plus de capitaux pour financer son ambitieux plan de développement, notamment dans le domaine des infrastructures, la transformation digitale et l’économie verte.
Rappelons par ailleurs que, dans le cadre de la mise en œuvre de sa feuille de route, le ministère des Comptes publics a organisé en collaboration avec le cabinet PricewaterhouseCoopers, une formation sur la lecture et la compréhension des états financiers à l'endroit des hauts cadres du ministère, Conseillers et Directeurs généraux, afin de renforcer l'efficacité de leur interventions en tant qu'administrateur au sein des organes de gouvernance des établissements publics et sociétés à participation financière publique.
S'étant rendu sur place pour encourager les participants, le Ministre Charles M'Ba a souligné l'importance de cette session qui, au-delà des questions de responsabilités des administrateurs, vise notamment à renforcer la surveillance financière des entités publiques, optimiser les affectations de subventions à ces dernières et assurer la bonne défense des intérêts de l'actionnaire État. Car parallèlement aux initiatives visant à lever plus de fonds sur les marches financiers, le pays doit aussi améliorer la gouvernance de ses finances publiques.
