La Plateforme des Missions Internationales d’Appui au référendum au Gabon (PLAMIAR), qui a rencontré récemment la presse à Libreville, a indiqué que son déploiement s’est fait « en deux séquences de sept observateurs internationaux », dont les administrateurs électoraux, les experts électoraux et les professionnels d’élection.
Dans le cadre du scrutin référendaire du 16 novembre qui se tient au Gabon, la Plateforme a dépêché une délégation de deux experts électoraux, arrivée le 9 novembre dernier. Selon les explications fournies aux journalistes, les experts y resteront jusqu’à à la fin du processus électoral. Cette délégation a été suivie par une équipe de cinq observateurs à court terme venant des différentes régions de l’Afrique.
Selon Benjamin Tossou, Coordonnateur Général de la plateforme PLAMIAR, « le peuple Gabonais est appelé à préserver la paix et la cohésion nationale ». Cette organisation a aussi invité les acteurs politiques à privilégier le consensus et le dialogue. Elle a salué les autorités gabonaises pour les dispositions qu’elles prennent en vue de faciliter le travail.
Notons, que la PLAMIAR a pour mandat, l’évaluation professionnelle et impartiale de la régularité et de la transparence du référendum du 16 novembre au regard des standards internationaux et régionaux notamment, les dispositions pertinentes sous régionales et la déclaration de l’Union Africaine (UA) sur les principes régissant les élections démocratiques en Afrique.
Plus de 2000 bureaux de vote à observer
A savoir en outre que le Réseau des observateurs citoyens (ROC), qui bénéficie de l’appui des partenaires comme le Pnud, est aussi sur le terrain. Cette plateforme compte « observer 2000 bureaux de vote sur 2835 ». Un programme ambitieux que les responsables comptent mettre en œuvre grâce à une « mobilisation exceptionnelle, soutenue par 250 observateurs répartis en 125 binômes », pour assurer la transparence et la crédibilité du référendum.
« Ces observateurs, déployés sur l’ensemble du territoire, sont équipés d’outils satellitaires garantissant une transmission instantanée des données. Nous n’assistons pas, nous analysons. C’est une méthodologie rigoureuse qui permettra d’évaluer chaque étape du processus électoral »,
a expliqué le porte-parole du Réseau des observateurs citoyens, Jean-Clair Zue Obame. Ce dernier qui a ajouté que le ROC regroupe 17 organisations de la société civile, composées de femmes, jeunes, juristes, travailleurs et experts indépendants.
Notons qu’une cinquantaine d’organisations de la société civile gabonaise sont parties prenantes du projet d’appui à la démocratisation, à la transparence électorale et à la sécurisation des résultats des urnes au Gabon.
Demandé par le ROLBG, Brainforest et la Dynamique Oscaf Gabon, ce projet est appuyé par l’Institut national démocratique pour les affaires internationales (NDI), une Ong internationale basée aux Etats-Unis. D’autres délégations d’observateurs (Union Africaine, CEEAC…) sont aussi au Gabon dans le cadre du référendum.
