Plus d’un an après la tenue à Libreville du « Grenelle du cinéma », avec comme objectif de créer les conditions de développement d’une industrie cinématographique dans le pays, les débats demeurent passionnés concernant les obstacles à surmonter et les opportunités à exploiter afin que le secteur gabonais du 7ème art puisse prendre son véritable envol.
Les panels et les ateliers animés par des experts nationaux et internationaux du cinéma ont permis, l’année dernière, d’avancer dans les réflexions sur les voies et moyens permettant de favoriser l’émergence d’une véritable industrie cinématographique locale et ainsi contrecarrer la forte consommation des films étrangers qui véhiculent, dans leur grand ensemble, des modes de pensées et d’actions exogènes qui remplacent progressivement les valeurs culturelles endogènes.
À travers le « Grenelle du cinéma », réunissant les acteurs du 7e art gabonais (réalisateurs, acteurs, producteurs audiovisuels, directeurs artistiques, scénaristes, etc.), les parties prenantes ont beaucoup discuté sur les moyens de dynamiser ce secteur et d’en faire un levier de croissance économique.
Et au moment où le pays est engagé dans une phase de transition pour poser les bases d’un Gabon nouveau, les acteurs du secteur soutiennent que la période constitue une belle opportunité pour accélérer la cadence. Rappelons par ailleurs que la figure emblématique du cinéma gabonais, Serge Abessolo, a été nominée pour le Prix de la Meilleure interprétation internationale au NISA (Catégorie spéciale) pour son rôle dans la série « Buzz » réalisée par l’Ivoirien Franck Vléhy.
Serge Abessolo qui a à son actif un nombre impressionnant de films à l’international est considéré, depuis plus de 10 ans, comme l’un des tout meilleurs acteurs du continent. Il avait en effet tourné dans des longs métrages et séries à succès (Le Mec idéal, Kuntak, La Parfaite inconnue, puis Impact, Cacao, Le Futur est à nous,…)