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DESIRE MINKOH | Le Luxembourg Art Prize dans son viseur

Le photographe gabonais, Désiré Minkoh, fera partie des finalistes de la 9ème édition du prestigieux concours artistique Luxembourg Art Prize.


Le photographe gabonais, Désiré Minkoh, fera partie des finalistes de la 9ème édition du prestigieux concours artistique Luxembourg Art Prize. Une bonne nouvelle largement rapportée par les médias gabonais ces derniers jours.

Le Luxembourg Art Prize est une compétition artistique internationale organisée chaque année depuis 2015. Le Prix vise à révéler chaque année des talents, dans des domaines tels que le dessin, la peinture, la gravure, la photographie, etc. Ce Prix a l’ambition de soutenir la carrière d’artistes encore méconnus ou qui méritent à être plus connus, grâce à des bourses conséquentes attribuées aux lauréats.

C’est une compétition dont les gagnants seront connus en décembre prochain. Sur la ligne de départ, ils étaient 487 candidats. Parmi les 24 finalistes, figure le Gabonais Désiré Minkoh, seul africain dans la catégorie photographie. Il propose une photographie de 2014, «Bwiti Missoko» et souhaite changer la perception du continent africain.

Issu d’une famille de bwitistes, Désiré Minkoh a été initié à l’âge de 11 ans et dit explorer la dimension mystique et ésotérique du Bwiti à travers la photographie. Né à Libreville, Désirey Minkoh s’est formé à la photographie par correspondance à l’Institut supérieur d’enseignement par correspondance de Liège, puis au photojournalisme lors des IIe rencontres de la photographie à Bamako, au Mali, organisées par l’Ecole supérieure de journalisme de Lille (ESJ).

Se présentant lui-même, il souligne : " je suis un photographe de presse, je raconte mon époque. Je me définis aussi comme celui qui a inspiré une nouvelle génération de photographes de presse. J’ai donné un peu de mon temps pour former pour qu’il y ait une continuité par rapport à ce que je fais». Avant de lancer : "L’Union a été mon premier grand centre de formation parce que c’est à L’Union que j’ai appris le métier de photo journaliste".

Son passage au quotidien gabonais L’Union a favorisé son intégration dans la presse internationale. « Pour la petite histoire, L’Union dans les années 2000 était déjà en Mac. Et quand j’arrive à l’Agence France presse (AFP) en formation à Paris, ils sont surpris de me voir moi qui reviens des tropiques, que je maîtrise aussi bien le Mac que le PC », raconte-t-il affirmant avec fierté que L’Union a été l’élément déclencheur qui, en plus de l’avoir mis dans un milieu professionnel, lui a permis de s’adapter à l’environnement international. Sa plus grande satisfaction, c’est d’être resté 7 ans à l’exigence de la presse internationale avec une couverture d’une quinzaine de pays d’Afrique pour l’AFP qui l’envoyait comme envoyé spécial.

Les grands reportages, il en a plusieurs à son actif. Congo, Centrafrique, RDC, Libéria, Sierre-Léone, Tchad, Côte-D’Ivoire, Soudan (Darfour)... Le premier c’était la mort de Laurent Désiré Kabila en RDC. «Je me rappelle de mon reportage au Darfour où j’ai passé 15 jours», évoque-t-il. «Les 15 jours les plus difficiles de ma vie parce que l’environnement était marqué des conflits. C’est d’ailleurs une des périodes qui m’a le plus marqué », a-t-il aussi rapporté.

Viendra ensuite la mise sur orbite d'Afrikimages Agency, première banque d’images d’Afrique centrale et première agence panafricaine de photographie lancée au Gabon en 2009. Basée au Gabon et au Rwanda, l’agence propose aux utilisateurs des photos illustrant la vie en Afrique à acheter en ligne. En février 2019, il lance le site en ligne et aujourd’hui, c’est l’une de ses plus grosses fiertés.
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