Le trésor public gabonais a fait savoir dernièrement que le pays est de retour sur le marché financier de la zone CEMAC avec une nouvelle émission obligataire d’un montant de 150 milliards de FCFA.
Le Gabon a lancé une nouvelle opération sur le marché financier de la zone CEMAC dans le but de collecter 150 milliards FCFA. Selon les explications fournies, cette initiative vise à financer des projets prioritaires inscrits dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT) du pays, tout en poursuivant les programmes de paiement de la dette moratoire. On sait en outre que cette décision intervient après avoir obtenu l’autorisation de la Commission de surveillance du marché financier d’Afrique centrale (Cosumaf) le 9 juin 2023.
L’opération, baptisée « EOG 6,25 % Net 2023-2028 », offre un taux d’intérêt nominal de 6,25 % net par an. L’émission se présente sous la forme de 15 millions de titres obligataires, avec une valeur nominale de 10 000 FCFA chacun. Le montant minimum de souscription est fixé à 50 titres (soit 500 000 FCFA). Les investisseurs, qu’ils soient des personnes physiques ou morales, résidant dans la zone CEMAC ou en dehors de la région, ont la possibilité de participer à cette opération du 15 juin au 31 août 2023.
Les fonds réunis grâce à cet emprunt obligataire seront alloués au financement de projets prioritaires inscrits dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT) du Gabon. De plus, ils serviront à soutenir les programmes de paiement de la dette moratoire validés par la Direction générale de la dette (DGD). La responsabilité d’organiser cette opération revient à la société de bourse Emrald Securities Services Bourse (ESS Bourse), qui occupe le poste de chef de file principal.
A savoir que cet appel public à l’épargne offre une rémunération plus attractive que celle de l’emprunt précédent, « EOG 6 % Net 2021-2026 », réalisé en mai 2021. Cette amélioration des taux d’intérêt s’inscrit dans le contexte d’une augmentation mondiale des taux, liée aux mesures prises par les banques centrales pour contrôler l’inflation.
