Les assises provinciales se tiennent simultanément dans les différentes parties du pays avec pour objectif, selon les autorités, de définir avec l’ensemble des administrations, opérateurs économiques et associations des consommateurs, les mesures à mettre en œuvre pour améliorer le pouvoir d’achat des populations.
Aussi, pour ne citer que celles de Franceville, un comité provincial et plusieurs sous-commissions ont été mis en place sur divers thèmes, à savoir : l’alimentation, l’éducation et la santé, la parafiscalité, le transport et l’habitat. Ceux-ci ont procédé à la description du phénomène de la vie chère, dans chaque domaine, en vue de faire ressortir les principaux facteurs explicatifs, proposer des solutions à court, moyen et long terme.
« C’est dans cette optique que le Premier ministre, chef du gouvernement
Alain-Claude Bilie-By-Nze a inscrit la lutte contre la vie chère comme première priorité de sa déclaration de politique générale au cours de laquelle, il s’est engagé à organiser les assises nationales sur cette problématique, pour le premier trimestre de l’année en cours », a-t-on expliqué.
Aussi, est-il attendu, au terme de ces assises, l’adoption des mesures fortes, réalistes et consensuelles devant permettre de soutenir, significativement, le pouvoir d’achat des ménages, sur la base des recommandations issues des rapports provinciaux et du rapport national des assises.
A savoir que les assises provinciales se tiennent les 30 et 31 mars 2023 dans chacune des capitales provinciales. Elles sont placées sous la coordination de deux membres du gouvernement et sous la responsabilité technique du gouverneur de la province et des services déconcentrés. La tenue de ces assises provinciales de lutte contre la vie chère est effectuée en prélude au débat national qui se tiendra du 8 au 10 avril à Libreville.