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AQUACULTURE | Les acteurs de la filière mieux outillés

AQUACULTURE | Les acteurs de la filière mieux outillés


Du 14 au 16 mars 2023, plusieurs opérateurs de la filière aquaculture ont bénéficié d’une formation sur la formulation d’aliments performants pour les poissons.

Selon ses initiateurs, cette formation a programmé deux jours théoriques et une journée consacrée à la pratique. Elle a eu pour objectif de renforcer les capacités des aquaculteurs orientés vers l’aquaculture commerciale. Durant les deux premières journées, les opérateurs privés des provinces de l’Estuaires, du Woleu-Ntem (Nord du Gabon) et du Haut-Ogooué (Sud-est) ont échangé sur leurs pratiques en matière d’alimentation en élevage aquacole.

Aussi, ils ont bénéficié de renforcement de capacités adaptées aux contextes du Gabon, à la fois pour mieux cerner les enjeux de l’alimentation, les pratiques théoriques de formulation des aliments et de gestion rationnelle du nourrissage de poissons. Les deux jours ont été complétés par une troisième journée d’activités pratiques à la cellule de nutrition et d’alimentation du poisson (Cenapo), de la station piscicole de la Peyrie. Il s’agissait d’ajouter les connaissances théoriques acquises par une mise en application concrète.

A cette occasion, les opérateurs ont salué l’initiative. Le secrétaire général du ministère gabonais de la pêche, Claude Mombo, a aussi profité de la circonstance pour remercier la FAO pour son implication dans la mise en place avec le gouvernement de la République, du programme qui vise à lever l’une des principales contraintes techniques et économiques au développement de la commerciale au Gabon.

« L’objectif est de disponibiliser les alevins et les aliments pour les aquaculteurs. A cet effet, les participants à cette formation ont consolidé davantage leurs connaissances. Les enseignements tirés devraient vous êtes utiles pour développer l’aquaculture commerciale », a-t-on aussi expliqué. Quant à la chargée de programme FAO Gabon, Huguette Biloho Essono, elle a indiqué que la part des alevins dans la chaîne de production aquacole.

représente généralement plus de 60% des coûts de production, conditionne à la fois les rendements et la rentabilité de l’activité, deux composantes indispensables à la durabilité des systèmes de production aquacole.

L’Afrique présente, selon elle, d’énormes potentialités pour développer le secteur privé dans le domaine de l’aquaculture. « On peut citer une importante réserve foncière vierge de pollution, des facteurs environnementaux favorables à la production d’espèces produites en pisciculture (tilapias, silures), une main d’œuvre jeune disponible et compétitive, et enfin, un large marché très demandeurs en poisson, notamment dans la sous-région de l’Afrique centrale ».

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