Selon ses initiateurs, la Journée de la Finance a été un moment d’échanges riches avec les partenaires et financiers du Gabon et les différetes parties prenantes de l'écosystème financier du pays. L'événement a été organisé dans le cadre de la préparation la loi de finances 2026 et du Plan National de Croissance et de Développement (PNCD).
La Journée de la Finance a permis au gouvernement de poursuivre sa série de consultations avec les entreprises, les universitaires, les experts, les financiers et les partenaires au développement. Suite au Gabon Economic Forum qui a offert l'opportunité de recueillir des recommandations en réponse aux défis du pays sur les plans économique et budgétaire, le Ministère chargé de l'Economie et des Finances a ainsi organisé le 25 juillet dernier la Journée de la Finance sous le thème « Quelle stratégie de financement pour assurer une croissance forte ? ».
Une rencontre à l’occasion de laquelle le Ministre d'Etat Henri-Claude Oyima a présenté aux partenaires techniques et financiers l’ambition des plus hautes autorités du pays, en tête desquelles le Président Brice Clotaire Oligui Nguema, d’accélérer la transformation structurelle de l'économie gabonaise et de bâtir une croissance saine, durable, inclusive et souveraine avec un niveau de croissance de 10%. A savoir que la mise en œuvre du PNCD est chiffrée à 10 000 milliards de francs CFA.
Précision a aussi été donné à l'occasion de cet événement que les partenaires au développement et les financiers ont un rôle clé à jouer, en accompagnant le Gabon à travers 3 leviers dont les instruments financiers à proposer pour soutenir nos réformes structurelles et appuyer les investissements prioritaires, les dispositifs incitatifs pour catalyser l’investissement, en particulier dans les secteurs stratégiques (BTP, agroalimentaire, transport, pétrole, gaz etc.) et les conditions d’accès et les modalités opérationnelles de leurs appuis, dans le contexte actuel marqué par de fortes contraintes de financement et d’efficacité.
Selon toujours le Ministre d'Etat, le Gabon a décidé de changer de paradigme pour sortir du marasme économique qui l’a entretenu au statut de pays sous-développé durant des décennies. En conséquence, nous devons repenser le mode de financement qui ne doit plus être perçu comme un simple instrument d’accompagnement à la conduite des politiques publiques, mais comme un pivot stratégique en appui à un plan d’action qui produit des résultats. En d’autres termes, le financement doit être un générateur de croissance.
"Je tiens à remercier la Banque mondiale, la Société Financière Internationale, la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque Européenne d’Investissements (EIB) , l’Agence Française de Développement , la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) et l’Association Professionnelle des Établissements de Crédit du Gabon d’avoir marqué leur engagement à accompagner le Gabon dans son nouveau processus de Transformation Economique", a également tenu à déclarer Henri-Claude Oyima.