Ces derniers jours ont été marqués au Gabon par d’intenses actions de sensibilisation sur le terrain, mais aussi dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Les partisans du Oui, comme ceux du Non, n’ont pas lésiné sur les arguments pour séduire les électeurs, urbains comme ruraux. Et ce dernier jour de campagne sera certainement très animé.
Pour rappel, le Président de la Transition, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, a prononcé un discours le mardi 5 novembre, soit quelques heures avant le début de la campagne référendaire 2024.
A cette occasion, il a mis en avant une vision d'unité nationale qui s’arrime aux défis historiques auxquels le Gabon est appelé à faire face.
Le Chef de l’Etat a aussi tenu à souligner que la Transition ne peut pas être perçue comme un terrain d’affrontement entre camps politiques adverses mais « une aventure collective pour poser les bases du Gabon de demain ».
Une manière pour le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema de revenir sur la nécessité de privilégier une approche d’inclusivité dont le but est de réunir les Gabonaises et les Gabonais autour d'un projet commun, la nouvelle Constitution, qui doit refléter les aspirations de tous.
Et de rappeler que 38.000 contributions ont été reçues lors des consultations nationales, ce qui prouve la volonté des dirigeants de prioriser la participation citoyenne dans le processus en cours. Le discours du Président de la Transition qui a marqué le coup d’envoi de la campagne référendaire.
Campagne de proximité
Dix jours ont été donnés aux partisans du Oui, comme ceux du Non, de convaincre avant le vote fixé au 16 novembre prochain.
S’appuyant sur les dispositions de la loi révisée portant dispositions communes à toutes les élections politiques en République gabonaise, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité a fixé une période de campagne pour appeler à voter au référendum constitutionnel.
Un temps qui s’offre aux partis politiques, organisations de la société civile et autres entités engagées pour encourager les populations de s’exprimer au profit ou en défaveur du projet de Constitution.
Et force est de constater que la campagne référendaire a été particulièrement animée notamment à Libreville, la capitale, ou encore à Port-Gentil, la seconde ville du pays.
Pour ce dernier, le camp du Oui a multiplié les échanges avec les populations au cours de causeries mais aussi lors des descentes dans les quartiers et les marchés.
Pour Jean-Fidèle Otandault, ancien membre du gouvernement et figure bien connue de la Ville de Sable, il a bien fallu s’investir à fond pour expliquer les tenants et aboutissants du projet de Constitution.
Lui et son équipe qui ont été particulièrement actifs sur le terrain pour « édifier sur les enjeux de la nouvelle Constitution » et expliciter leur choix de soutenir un vote positif.
L’ancien député du 2ème arrondissement de Port-Gentil, qui a pris l’option d’une campagne de proximité pour être au plus près des électeurs, notamment des jeunes et des femmes, a rencontré les différentes couches de la population pour appeler à voter « massivement Oui » le 16 novembre prochain.
Du quartier Transfo à Miniprix en passant par les marchés Balise et Sibles, Jean-Fidèle Otandault a été accueilli avec ferveur par les habitants et les commerçants.
Mais outre les échanges directs avec les populations, l’ancien titulaire du département en charge des Comptes publics a aussi multiplié les interventions médiatiques au cours desquelles il a notamment partagé son avis sur les avantages socio-économiques apportés par le projet de nouvelle Constitution.
Sans oublier, par ailleurs, ses prises de parole à l’endroit de la communauté musulmane de Port-Gentil.
