Canal+ Advertising et Médiamétrie ont lancé officiellement Africamat, leur nouvel outil de mesure d’audience. Selon les deux entités partenaires, l’outil vient répondre au besoin des annonceurs de disposer d’un moyen numérique de déterminer les audiences des différentes chaînes africaines pour affiner leurs stratégies publicitaires.
Lors de la présentation d’Africamat, il a été expliqué que seuls le Maroc et l’Afrique du Sud disposent d’un outil numérique de mesure d’audience.
Pour pallier ce besoin et permettre aux annonceurs de mieux se positionner par rapport aux marchés publicitaires du continent, Canal+ et Médiamétrie ont lancé ce nouveau produit qui est l’aboutissement d’un processus lancé en 2008, lorsque Canal+ et plusieurs partenaires ont créé l’étude Africascope pour connaître les chaînes les plus suivies en Afrique.
« Cette étude a évolué tout au long de son existence. Elle a évolué en nombre de pays couverts, en nombre de vagues annuelles et en nombre de villes couvertes », a rappelé Pierre-Paul Vander Sande, Senior Vice President chez Canal+ Advertising.
Ce dernier a ajouté qu’Africascope, c’est une photographie. Une ou deux fois par an, on a l’audience d’un certain nombre de capitales africaines qui nous donnent le poids de certaines chaînes. L’étude ne donne pas d’information continue. Africamat est par contre le film de l’évolution des audiences.
Selon toujours les explications fournies par Canal+ Advertising et Médiamétrie, la mesure sera basée sur les programmes regardés par les abonnés de Canal+. L’étude portera sur 9 pays, avec un échantillon global de 8 500 foyers.
On y retrouvera notamment les principaux gros marchés publicitaires d’Afrique francophone, comme la RD Congo, le Sénégal, le Cameroun et la Côte d’Ivoire. Mais d’autres marchés dynamiques, comme le Gabon, sont aussi au programme.
« Grâce à une méthode d’hybridation des données créée par Médiamétrie, Africamat pourra donner avec une grande exactitude des informations sur les programmes regardés par les individus.
Pour le moment, les 2 partenaires n’ont pas prévu de commercialisation de l’outil qui sera utilisée par Canal+ et ses annonceurs », a-t-on aussi fait savoir.