Les organisateurs de la conférence et de l'exposition de la Semaine africaine de l'énergie (AEW) ont annoncé que le Gabon pait parie des pays qui participeront à l’événement.
Le Gabon, l’un des marchés pétroliers et gaziers les plus prolifiques d’Afrique, possède d’importantes réserves pétrolières offshore et onshore inexploitées, se classant au sixième rang de la production pétrolière africaine. Le nouveau gouvernement de transition s'est lancé dans une campagne visant à attirer activement les entreprises d'E&P ayant la capacité requise pour exploiter ces ressources. Le gouvernement s'est également engagé à aider les opérateurs existants à accroître leur production, notamment de gaz, dans le cadre des efforts visant à faire progresser la sécurité énergétique et la croissance économique.
Dans le but d'attirer des capitaux et des technologies pour stimuler le développement de projets tout au long de la chaîne de valeur pétrolière et gazière du pays, le nouveau ministre gabonais du Pétrole, Marcel Abeke, participera à l'édition de cette année de la conférence et de l'exposition de la Semaine africaine de l'énergie (AEW) 2023, L'événement annuel sur le secteur pétrolier et gazier et l'énergie de la African Energy Chamber (AEC) qui est prévu du 16 au 20 octobre au Cap. La participation du ministre Abeke reflète la reconnaissance par le ministère de l’AEW comme un moyen d’attirer de nouveaux investissements dans le secteur pétrolier et gazier gabonais. Le ministre Abeke est un professionnel chevronné avec plus de 30 ans d’expérience dans des postes de direction dans le secteur privé, en particulier dans le secteur minier.
Le nouveau gouvernement gabonais de transition s’est engagé à faire de grands progrès pour améliorer l’environnement opérationnel dans le secteur pétrolier et gazier, accroître la transparence et réduire la bureaucratie, le tout dans le but de stimuler le développement économique à long terme. Le Gabon s’appuiera également sur les succès du Code des hydrocarbures de 2019 et cherchera des moyens de l’améliorer et de l’adapter aux réalités changeantes du marché. On espère que cette décision ouvrira la porte à davantage d’investissements internationaux en E&P. Cela devrait attirer de nouveaux entrants, en particulier dans la zone du bassin nord du Gabon, connue pour ses réserves pré-selifères potentiellement révolutionnaires.
Le Gabon présente également des opportunités attractives pour le réaménagement de champs pétroliers matures et marginaux. Par conséquent, le ministère intensifie ses efforts pour promouvoir des solutions innovantes visant à accroître la rentabilité de la production pétrolière du pays.
Conformément aux nouvelles conditions commerciales encourageant les investissements dans le secteur pétrolier gabonais, des sociétés juniors et indépendantes comme Assala Energy, BW Energy et Panoro Energy qui sont entrées sur le marché entre 2016 et 2017, cherchant à donner une nouvelle vie aux actifs existants grâce à des techniques améliorées de récupération du pétrole, ainsi qu'à explorer les opportunités de développement de champs marginaux. En juin 2021, le Gabon a clôturé son 12e cycle de licences en eaux peu profondes et profondes, qui a vu l'attribution provisoire de plusieurs blocs, les négociations étant toujours en cours. Les sociétés pétrolières internationales comme TotalEnergies et VAALCO Energy ont donné la priorité à l’exploration offshore à proximité, ce qui a abouti à la découverte de South Tchibala 1HB-ST pas plus tard qu’en juin 2022.
Parallèlement, la société pétrolière et gazière française Maurel & Prom prévoit d'investir 85 millions de dollars dans de nouvelles activités d'exploration et sismiques au Gabon, en mettant l'accent sur ses champs de permis terrestres exploités à Ezanga.
