Le Rassemblement des détenteurs des savoirs traditionnels et spirituels du Gabon a annoncé le lancement officiel de la semaine « Bikalik’Gabon » qui se déroulera jusqu’au 26 mars prochain à Libreville, lors d’une conférence de presse samedi, à l’auditorium de la maison Georges Rawiri.
Pour cette grande rencontre qui se tiendra sur six jours, le thème retenu est : « Le Gabon qui vient : enjeux et perspectives d’un leadership fondé sur les savoirs endogènes ». Selon les organisateurs de ces journées culturelles, dont les propos ont été recueillis par l’Agence Gabonaise de Presse (AGP), il est question de mettre en avant une nouvelle forme de conscience patriotique portée par la volonté de travailler ensemble à la revalorisation du patrimoine culturel et spirituel.
Ouvrir un espace d’échanges et de réflexions susceptibles d’impacter le plus grand nombre. Pour cet événement, la thématique tournera autour de trois grands axes, qui traiteront des questions telles que : Quel est le rôle politique du Nganga ? Le Bwiti, pour quoi faire ? Comment préserver le lien ancestral ? Autant de questions qui permettront de mieux connaitre la culture et la tradition, de faire en sorte que les savoirs endogènes puissent mieux contribuer au développement du Gabon et renforcer les bases du vivre ensemble.
« Les amoureux et les curieux à la recherche de la connaissance de la culture gabonaise sont vivement invités à prendre part car, la semaine Bikalik’Gabon permet de trouver des réponses à plusieurs questions, se réapproprier et redécouvrir le spectre de l’univers traditionnel et spirituel du Gabon », a aussi écrit l’AGP dans sa dépêche publiée ce 19 mars.
A noter, par ailleurs, que les spécialistes de la question sont de plus en plus actifs ces dernières années pour persuader les responsables publics et l’opinion en général de la contribution potentielle des savoirs endogènes au développement durable d’un pays comme la Gabon. « Les savoirs endogènes existent depuis les millénaires et on y retrouve des pratiques pour préserver l'environnement contre les actions humaines. On peut retrouver les détenteurs de ces savoirs qui se transmettent par l'oralité », rappellent-ils.
