La Société de garantie du Gabon (SGG), dotée d’un capital de 12 milliards de F.CFA, est appelée à permettre aux Petites et Moyennes Industries (PMI) gabonaises d’accéder plus facilement aux crédits bancaires nécessaires à leur développement.
Portée par le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), à travers Okoumé Capital, l’une de ses filiales, la SGG est opérationnelle depuis novembre 2022 après avoir obtenu son agrément du Comité national économique et financier pour exercer en tant que société de garantie bancaire.
Par son offre, la société est attendue pour jouer un rôle de premier plan dans le développement du tissu productif gabonais, en apportant une réponse à une problématique : « celle d’accroître la capacité des établissements de crédits à accorder des prêts à une clientèle spécifique, véritable moteur de la croissance économique ».
En tout cas, les entreprises du secteur industriel ont accueilli avec enthousiasme l’entrée en scène de la SGG. Le mois dernier, le Ministre d’Etat, Ministre du Développement Industriel et des Petites et Moyennes Industries, Blaise Louembe, lors d’une rencontre avec le Président du Conseil d’Administration de la société, Christophe Jocktane Lawson, et le Directeur Général, Alban Etho, a encore rappelé la nécessité de renforcer le financement des PMI par le secteur bancaire locale.
Plusieurs scénarii ont été proposés pour faciliter la création et le développement des PMI. A cet effet, le Président et le Directeur Général de la SGG ont été encouragés à accélérer la mise en place de tous les programmes et mécanismes d’appui possibles aux PMI. Ces dernières qui, a-t-on souligné, « génèrent l’emploi et créent la richesse sont à n’en point douter, la base du tissu économique d’un pays ».
Les dirigeants de la SGG ont confirmé à cette occasion leur volonté d'initier ce renforcement des ressources au profit de l’industrie car comme indiqué par le Ministre, le Président de la République Chef de l’Etat a donné des instructions fermes au Gouvernement, en faveur de la diversification et le renforcement des unités de transformation, gérées notamment par des femmes et des jeunes. Et donc, des mécanismes de financements innovants et performants doivent de ce fait soutenir cette vision.
Notons, enfin, que la SGG propose aux institutions financières locales un dispositif de partage de risque, à travers des solutions de garanties partielles de prêt aux entreprises, sous forme de garanties de portefeuille et de garanties individuelles. L’intervention de la SGG vise à couvrir à hauteur de 50%, les risques inhérents aux crédits qui seront consentis entreprises.
