Les maires et auxiliaires de commandement du 6ème arrondissement, de même que les élus municipaux du 1er arrondissements de Libreville, ont été sensibilisés ce mercredi 28 septembre, sur les incidents graves et les accidents d’avions, par le Bureau des enquêtes des incidents et accidents d’aviation (BEIAA).
Selon l’Agence Gabonaise de Presse, après Port-Gentil et Franceville, Libreville constitue la troisième étape de la campagne de sensibilisation des populations urbaines et rurales en cas d’un incident grave ou accident d’avions. Le 1er arrondissement de Libreville a constitué la première étape de cette sensibilisation. Le 2ème adjoint au maire de cette circonscription, Hugues Mboumba a pour sa part, salué l’initiative et recommandé au BEIAA d’intensifier la sensibilisation auprès des populations.
Quant à la mairie du 6ème arrondissement, les chefs des quartiers et le maire Wilfrid Issiembi ont été d’édifiés sur les comportements à adopter en cas d’incident et d’accident d’aviation, ainsi que les peines encourues. Ils ont également été instruits sur la chaîne de relais d’informations en cas de crash en milieu rurale ou urbain.
Selon le directeur du BEIAA, Guy Patrick Ekome Zeng, « si vous êtes témoin un jour d’un crash, composez le numéro vert immédiatement. En milieu urbain, l’information doit partir du témoin du crash pour le chef de quartier, qui à son tour joint le maire. Et le maire joint le maire central et ce dernier joint le préfet, lui il joint le gouverneur ou le procureur ainsi que le ministre de l’intérieur est joint par le gouverneur. C’est toute cette chaîne qui rend l’information fiable », a-t-il expliqué.
Poursuivant son intervention, il a précisé que, « si vous êtes témoin d’un crash et que l’on découvre qu’au cours des enquêtes vous avez empêché le bon déroulement de cette dernière en détenant une pièce de l’avion, soit une partie de l’aile, ou la boîte noire, la peine encourue est de 10 à 20 ans d’emprisonnement avec une amende’ ».
A travers cette sensibilisation, l’aviation civile veut placer la sécurité au premier rang de ses priorités. « Tout est fait pour que le transport aérien reste l’un des moyens de déplacement les plus sûrs qui soient. Mais tout en faisant aussi qu’en cas de problème, l’enchaînement des faits soit les causes identifiées et les décisions correctrices prises. C’est dans cette optique que nous maintenons en éveil les populations urbaines et rurales sur des éventuelles catastrophes », a indiqué Guy Patrick Ekome Zeng.